Romain Gary est à la fois un diplomate et un écrivain romancier français, connu surtout dans les années 70, mais qui a brillé vers la seconde moitié du 20 ème siècle. Il a écrit de nombreuses œuvres littéraires sous différents noms et pseudos, aussi bien en langue française qu’en langue anglaise. « La vie devant soi » fait partie des meilleurs romans de Romain Gary.
A propos de Romain Gary
Né de son vrai nom Roman Kacew, Romain Gary (1914-1980) a vu le jour à Vilna ou Vilnius actuellement, la capitale de Lituanie. Il est très reconnu pour ses multiples fonctions, dont aviateur, résistant, militaire, romancier, diplomate, scénariste et aussi réalisateur. Il est devenu un important écrivain dans la seconde moitié du 20 ème siècle. L’auteur a gagné plus de popularité en 1970 grâce à la tromperie littéraire, ce qui explique la parution de ses nombreux romans signés Emile Ajar, pour masquer sa véritable identité. C’est le seul qui a remporté le Prix Goncourt deux fois, dont Les Racines du ciel (1956) sous son nom d’écrivain et « La vie devant soi » sous le nom d’emprunt d’Ajar.
Présentation du livre « La vie devant soi »
« La vie devant soi » est un ouvrage publié par l’écrivain français le 14 septembre 1975, signé Emile Ajar aux Editions Mercure de France. Ce roman de Romain Gary a aussi reçu le prix Goncourt le courant de la même année. Le livre raconte une histoire d’amour pas comme les autres, qui s’est déroulée à Paris, dans le quartier Belleville. Momo, un petit garçon orphelin arabe, vit avec Madame Rosa une vieille femme juive et ancienne prostituée, qui gère une pension clandestine pour les enfants abandonnés. Ce jeune maghrébin assez timide raconte à travers la chronique sa vie dans l’immeuble et son amour pour la dame, qu’il a considérée comme sa seule « mère » mais il a fini par tomber amoureux d’elle. Il apporte ses précieuses aides à cette vieille femme, qui reste courageuse jusqu’à la fin de sa vie.
La performance du roman
Le roman de Romain Gary « La vie devant soi » allie des émotions et des bons sentiments pour émettre au final une agréable leçon de vie. Il met en évidence différents types de personnages, plus ou moins importants durant l’histoire, ainsi que différentes épreuves de la vie. La narration prend le ton d’un enfant âgé d’environ 9 ou 10 ans, qui vieillira au fil du temps. Cet ouvrage fait l’objet d’une grande mystification littéraire, une exception en termes du prix Goncourt.